Ce post rassemble des éléments
exploitables pour le thème 3 du programme de TL et ES en histoire (les chemins de la puissance, les Etats-Unis depuis les "quatorze points" du président Wilson.
Je me suis appuyée sur le travail de
Fabien Boully, « Le cinéma européen de l'après-Guerre froide. Histoire et Ostalgie », Grande Europe n°37 2011- La Documentation française.
Film fantastique de 1953 source |
Les arts de la période de la Guerre
froide sont des armes de propagande autant que des témoignages des
angoisses des populations. L'état d'esprit des
populations donnent lieu à des fictions ou des documentaires que
l'historien Georges Henri Soutou nomme « culture de
Guerre froide ».
Le cinéma est devenu un média de
masse depuis les années 30-40 dans les pays occidentaux. Les auteurs
du septième art s'inspirent copieusement de la réalité pour faire
frémir leur public avide de sensations fortes.
De la production pléthorique de cette
époque, vous pouvez retenir : les films fantastiques dans
lesquels les envahisseurs ne sont que des alias des communistes Invaders from Mars (William Menzies, 1953), ou bien des
individus dénués de sentiments L'invasion des profanateurs de
sépultures (Don Siegel, 1956), Le Rideau déchiré (Alfred
Hitchcock, 1966).
En Europe, James Bond, agent
britannique 007, créé en 1953 par Ian Fleming ne faiblit pas à la
tâche pour combattre les communistes ou aborder des questions de
transfuges soviétiques passant à l'Est comme dans Bons baisers
de Russie (1963). Pour les auteurs, le cinéma permet également
de dénoncer les pratiques en transposant à l'écran les craintes
des populations comme Dans L'Espion qui venait du froid (1965,
Martin Ritt), où les manipulations du MI6 (service de renseignements
extérieurs du Royaume-Uni) déstabilisent la vie du héros du film
ou encore dans La Bombe de Peter Watkins (1965) dénonçant,
par l'explosion d'une Bombe H sur l'Angleterre, « l'équilibre
de la terreur » par l'usage possible d'armes d'une violence
inégalée.
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