
Blog d'Histoire Géographie d'élèves du Lycée Racine : un autre moyen d'approfondir des points de programme
samedi 23 octobre 2010
Un éco-quartier, c'est quoi ?

mercredi 20 octobre 2010
Réviser les villes des Etats-Unis avec la NBA
Playtime (1956), Tati alter mondialiste ?
Chanter pour dénoncer la société industrielle au temps des Trente Glorieuses
Boris Vian écrit « la complainte du progrès » au début des années 50 dans une France en plein bouleversement économique: les Trente Glorieuses. Alors que les tickets de rationnement ne disparaissent qu'en 1949, Boris Vian prend conscience des transformations en oeuvre. L'objet est roi dans cette société de consommation. Le thème est également au cente du roman de George Perec, Les choses, dans lequel un jeune couple fuit dans la consommation au lieu de résoudre ses problèmes.
En 1971, c'est à dire à la fin des Trente Glorieuses, les Charlots composent "Merci patron". Cette chanson dénonce de manière goguenarde la vie et les rapports hiérarchiques de l'ouvrier spécialisé avec son patron. Dans ce scopitone (clip vidéo de l'époque), vous retrouverez la pointeuse, le bleu de travail, les fins de mois difficiles auxquels s'opposent la voiture, le costume et le cigare du patron. Cette chanson connaît alors un grand succès dans les milieux ouvriers et syndicaux. Utilisée pour contester l'ordre économique capitaliste, le quotidien L'Humanité, l'a encore utilisée en 2003 dans son spot publicitaire.
lundi 18 octobre 2010
11 novembre 1940, la Résistance et les lycéens

« Les jours précédant le 11 novembre 1940, des tracts ont circulé dans les lycées parisiens, notamment à Janson de Sailly, Carnot, Condorcet, Buffon, Chaptal et Henri IV, ainsi qu’à la Corpo de Droit, dans le Quartier latin, appelant à manifester le jour de l’Armistice, à 17 h 30. Le 10 novembre 1940, plusieurs journaux parisiens publient un communiqué de la préfecture de police stipulant que : « Les administrations publiques et les entreprises privées travailleront normalement le 11 novembre à Paris et dans le département de la Seine. Les cérémonies commémoratives n’auront pas lieu. Aucune démonstration publique ne sera tolérée ». Des instructions très fermes ont été transmises aux inspecteurs d’Académie et aux chefs d’établissement : les cours ne doivent pas être interrompus et la traditionnelle commémoration devant le monument aux morts de chaque établissement devra se dérouler en présence des seuls professeurs. Le matin du 11, des inspecteurs de police visitent les lycées parisiens, ne constatant rien d’anormal. Mais à partir de 16 heures, à la sortie des cours, une majorité de jeunes, mais aussi des enseignants, des parents d’élèves, des anciens combattants, commencèrent à confluer vers les Champs Elysées. D’abord silencieuse, la manifestation laisse bientôt échapper des acclamations faisant référence au général de Gaulle, et quelques drapeaux tricolores feront aussi leur apparition. La répression par la Wehrmacht commencera à 18 h 00. Il y eut une centaine d’arrestations, dont 90 lycéens et quelques blessés. Au total, environ 2500 jeunes gens ont participé à ce qui fut l’une des premières manifestations collectives de résistance à l’occupant. »
http://itinerairesdecitoyennete.org/journees/22_oct/index.php site pour approfondir la Résistance et les jeunes.
Je vous invite à y réfléchir entre autre dans le cadre du concours de la Résistance et de la déportation (dont le thème de cette année est, je le rappelle, "La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy") .
dimanche 17 octobre 2010
Carlos Gardel, fils de l'immigration européenne ?

vendredi 15 octobre 2010
Le Taïpei 101, entre ciel et terre


dimanche 10 octobre 2010
Football et immigration

Le 11 novembre, jour de mémoire
