Les enjeux actuels ne sont plus ceux des années 20 évidemment. En 2009, l'Allemagne était invitée à se joindre à la France dans ces cérémonies pour ensemble célébrer l'amitié franco-allemande. Le discours du président, éclairant ce point, insistait ainsi: "Nous ne commémorons pas la victoire d'un peuple sur un autre mais une épreuve qui fut aussi terrible pour l'un comme pour l'autre". Ce fut également la première cérémonie sans la présence de poilus.
La discipline historique a longtemps fait figure de matière à mémoriser pour être maîtrisée et dans ce cadre les cérémonies figuraient comme des lieux de mémoire d'un événement à apprendre et conserver sous le mode de la tradition avec ses mémoires, ses acteurs et témoins. Avec les cérémonies du 11 novembre 2009, il est claire que le présent prend le pas sur le passé. Pour aborder les relations complexes entre Histoire et mémoire, je vous conseille le lien suivant.
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