samedi 26 novembre 2011

Plan vert à Mexico

Avec plus de 20 millions d'habitants, une pollution légendaire (1,5 % des gaz à effet de serre de la planète) et de sérieux handicaps liés à un site peu propice à un développement durable, la ville de Mexico s'est couragesement lancée dans un programme active: le plan vert.
Quels sont les objectifs visés ?
Marcelo Ebrard, maire de Mexico a fixé trois objectifs à ses administrés : développement durable, viabilité écologique, qualité de vie.
Depuis 2010, la ville a équipé, comme à Paris, des bornes de vélo en libre service Ecobici (en lien et photo ci-contre) dans le quartier du Distrito Federal (plan des stations). La ville occupe une superficie toujours plus large et le vélo ne semble pas une réponse efficace à plus de 2000 m d'altitude. Le projet est étendu au secteur du coeur décisionnel de la capitale à proximité des parcs.
Un autre projet se propose de végétaliser des murs d'habitation du quartier de La Valenciana et d'y installer de même des panneaux solaires. Ce quartier abrite près de 2 millions d'habitants (soit autant que Paris intra muros).
Comme toutes les villes, Mexico doit gérer ses déchets. Elle a choisi d'imposer des amendes pouvant s'élever jusqu'à 360 € à ceux qui ne pratiqueraient pas le tri sélectif.
Aller plus loin: les vélos ne sont disponibles que sur abonnement avec une durée limitée à 45 minutes, ce qui ne permet pas le déplacement hors du périmètre. Les quartiers souffrant des manques de transports publics ne sont pas concernés par ce projet.
Le quartier de La Valenciana ne contribue pas pour une part majeure de la consommation en électricité de la ville.
Les décharges de la ville et les moyens employés pour le ramassage des déchets ne compte pas les zones escarpées des périphéries dans lesquelles les populations les plus nombreuses et les plus pauvres se concentrent.
Ainsi, le plan vert offre une première approche du problème en sollicitant les élites locales à une réflexion. Pour le moment ces premiers objectifs, même insignifiants à la dimension d'une telle mégapole, sont incitatifs et courageux.


SAMUDARIPEN, génocide des Tsiganes


Le génocide des Tsiganes est sans doute moins connu du grand public. Afin de l'aborder, je vous prpose la visite de sites sur Internet.
Pour débuter, l'article du Monde diplomatique, en lien, pose la problématique de ce génocide : 250 000 ou 500 000 sur les 750 000 Tsiganes d'Europe ont disparu dans les camps, pourquoi cette partie de leur histoire nous est-elle moins bien connue ?
Puis, pour écouter ou lire des témoiganges expliquant ce qu'ils ont vécu et supporté, je vous propose les liens suivants en vous rappeleant que ce sont des mémoires, indispensables et à aborder en multipliant les approches. Le témoigange ne prend du sens qu'encadré des connaissances des spécialistes de la question. Vous pouvez débuter par une pésentation de ce que les Tsiganes ont vécu en France à compléter par l'exposition sur la question Tsiganes dans le camps de Saliers entre 1942 et 1944. Les témoignages sont peu nombreux, mais le site suivant vous propose d'en écouter quelques uns. Une récente diffusion sur France 5 d'un documentaire est également disponible sur le dernier lien que je vous propose.
illustration extraite du site http://www.european-cultural-news.com/samudaripen-–-der-vergessene-genozid/2251/